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24 Octobre 2019 à Fès - Rasage intégral et Rando au Jbel Zalagh

  • Photo du rédacteur: Bob Mauranne - My Trips
    Bob Mauranne - My Trips
  • 14 nov. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 nov. 2019


10h49 : A chaque voyage j'ai mon petit rituel, sous réserve que je trouve un bon barbier àl'ancienne : un rasage de la barbe et du crâne au couteau. Je ne m'en lasse pas. A Fès El Bali il est très facile de trouver un coiffeur barbier car ils sont très nombreux. Je descends donc de Bab Guissa jusqu'à la rue Derb Blida et m'arrête chez le premier barbier que je trouve. Et durant plus de 30 minutes j’ai droit à la totale. Pour 20 Dh (2 €) j’ai droit à de la bienveillance, des sourires détendus, un rasage du visage, un rasage du crâne, un entretien des poils des oreilles et des sourcils. Il a mis un tel coeur à l’ouvrage que je lui ai donné 40 Dh en le félicitant pour la qualité de son travail. Il était ravi. Mon aussi. Chez ces barbiers c’est à chaque fois une nouvelle aventure qui laisse de très bon souvenirs (au Cambodge et au Laos ça se termine même par un massage de crâne…). 


11h26 : ... Je m’installe dans une ruelle perpendiculaire à la rue principale pour une courte série photographique en toute discrétion.



11h36 : Je retombe par hasard sur le restaurant où j'ai dîné le premier jour. Le serveur accepte de me servir un café sur la terrasse d'où je profite du calme et du soleil. Le moment sera plaisant, le café ... atroce ! J'ai toujours ce réflexe de commander un café où que je sois ! En Italie ça marche ... mais ici ... Pourtant je le sais bon sang : au Maroc c’est thé à la menthe ou rien… 


13h08 : Depuis les tombeaux des Mérinides j'avais repéré la petite montagne située au Nord / Nord-Est de Bab Guissa, le Jbel Zalagh... Let's go. On est fin octobre, le soleil est encore "assez sérieux", mais ma gourde est pleine ...

Une fois passé les  remparts à Bab Guissa, je descends à droite par la route "Tour de Fès" puis je prends à gauche au rond point pour remonter l'avenue Bab Guissa. Puis après le virage je bifurque à gauche sur la  "Route vers Zalagh" qui est en fait un simple chemin... Un stock de laine sèche au soleil.




Le chemin monte et débouche sur une petite entreprise qui stocke des roseaux afin de fabriquer des canisses, de façon artisanale.














Ça monte gentiment mais surement. D'ailleurs ça montera du début à la fin à l'aller. La chaleur aussi, monte ...et ma gourde se vide un peu trop vite à mon goût ... Les champs d'oliviers sont en vue...






Ça y'a est j'arrive au Jbel Zalagh que je contourne par la gauche. Le soleil a eu raison de ma réserve d'eau et pas un bar à l'horizon. Celui annoncé par le seul gars que j'ai croisé dans les champs était fermé (un riad qui avait dû terminer sa saison).


15h10 : Ne dit-on pas que les efforts sont toujours récompensés ? Je passe en contrebas de la petite maison en photo ci-après et le paysan qui l'habite lève les bras et m'invite à venir manger un bout avec eux. Comme s'ils m'attendaient ! Il est avec trois femmes dont sa mère, sa femme et l'une de ses filles je présume. Tous sont installés au sol sur une natte et mangent dans le plat de service, selon la coutume. Comme il se doit le monsieur m'installe à l'écart des femmes et m'offre un gros sandwich aux légumes, suivi d'un deuxième. De mon côté je lui offre une banane. A son tour il m'offre une pomme, puis remplit ma bouteille d'eau... Une belle rencontre. On n'a pas pu se raconter des choses passionnantes du fait de la barrière de la langue mais le cœur y était comme on dit. Je n'ose boire l'eau qu'il m'a proposé pour les raisons habituelles et me désaltère avec la pomme qu'il vient de m'offrir.


Je quitte ces gens sympathiques et me dirige vers le Jbel Zalagh juste en face. Je me lance dans une escalade, un peu limite, et parviens au sommet. Le vue est superbe. On aperçois Fès au loin.


Je redescends tranquillement.



Je fais un peu la conversation à l'âne du coin qui semble apprécier.


Je suis à 3 km de Fès en gros et pourtant j'entends très très clairement l'appel à la prière des muezzins de la ville. C'est impressionnant !


Je redescends tranquillement jusqu'au palais...


17h30 : Je m'écroule sur mon lit. Je suis cramé. C'est le bon moment pour profiter du Jacuzzi de ma chambre...


Pour finir la journée Couscous royal sur le toit-terrasse d'un restaurant vers Bab Jeloud. Vous l'aurez compris, j'aime bien les terrasses !

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